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L’aiguillon de l’Esprit

L’aiguillon de l’Esprit
"Il te serait dur de regimber contre les aiguillons." Actes 9.5

L’aiguillon est une perche courbée se terminant par une pointe. Elle sert à guider le bœuf dans son sillon. Si celui-ci se rebelle en se cabrant, l’aiguillon le blesse et l’oblige à se soumettre.

J’avais refusé de me convertir parce que je ne voulais pas pleurer devant deux ou trois chrétiens...
Parfois, le Saint-Esprit est tel une colombe qui nous envahit de sa paix. En d’autres circonstances, il est comme un aiguillon piquant notre cœur, pour nous amener à la soumission.

Oui, bien souvent, Dieu parle et corrige, en touchant le coeur, de son aiguillon. C’est pourquoi certaines personnes font taire leur conscience et endurcissent leur cœur. Il est dur de vouloir servir Dieu comme Saul et continuer de regimber contre ses aiguillons. Aussi, apprenez à garder un cœur tendre.

Par le biais de ma mère et de l’école du dimanche, j’ai entendu parler de Dieu dès mon enfance. J’aimais les histoires de la Bible, mais je ne voulais pas donner mon cœur à Dieu.

A treize ans, je me souviens m’être retrouvé dans un camp de jeunes à Saint Symphorien d’Ozon. A la première réunion, le Saint-Esprit se manifesta de manière puissante et son aiguillon me transperça le cœur. Tout de suite, je compris que j’allais me mettre à pleurer sous la conviction de l’Esprit, mais je préférai prendre mes jambes à mon cou pour aller me cacher. Je refusais catégoriquement de pleurer devant les autres jeunes. Pleurer devant les gens, jamais ! Ma fierté me donna tort, puisqu’une fois seul, je ne ressentis plus l’Esprit de Dieu. Sur une période de dix ans, trois fois je revécus cette expérience où le Saint-Esprit venait avec son aiguillon toucher mon cœur, mais chaque fois, je regimbais.

Dieu est tout puissant et ce qui devait arriver arriva. Le 12 août 1995, je donnai ma vie au Seigneur. Pendant dix ans il m’avait fait grâce, malgré mon orgueil. Le jour de ma conversion, je pleurais tant que je ne pouvais maîtriser mes sanglots. J’étais assis à côté de la porte de sortie et tous les gens qui s’en allaient, passaient devant moi, alors que je pleurais encore et encore. C’était là tout l’humour de Dieu : j’avais refusé de me convertir parce que je ne voulais pas pleurer devant deux ou trois chrétiens, et voilà qu’au jour de mon pardon, la salle entière me voyait en larmes, puisque tous étaient obligés de passer devant moi pour sortir ! Oui, bien-aimé, il vous sera dur de regimber contre les aiguillons.

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je ne veux plus résister à ton appel. Rends mon cœur tendre et docile à ta voix amen.

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