

Quatre lépreux étaient aux portes d’une ville. A cause de leur maladie, ils n’avaient pas le droit d’habiter dans les localités. Leur situation était désespérée car dans la cité, il y avait la famine. Leur avenir s’annonçait catastrophique, aucun espoir ne brillait pour eux. C’est alors que de leur âme s’éleva un cri de refus : "Pourquoi restons-nous ici en attendant la mort ?" (2 Rois 7.3). Je les entends dire : "Il n’y a plus de nourriture, si nous restons ici c’est la mort assurée ! Allons chez l’ennemi, peut-être que nous recevrons à manger ou bien ils nous tueront, mais de toute façon si nous ne bougeons pas, nous mourrons… Osons, prenons le risque de vivre".
Ai-je peur du changement ? Ai-je peur de prendre des risques ? De manière générale, l’être humain est mal à l’aise face au changement. C’est pourquoi il préfère rester embourbé dans une situation inconfortable, mais qu’il connaît bien, plutôt que de vivre de nouvelles aventures. La nouveauté effraie, car vous ne savez pas à quoi vous attendre. De nombreuses personnes sont totalement insatisfaites de leur vie et pourtant elles ne tentent rien pour en sortir. L’obscurité de leur contexte habituel est rassurante parce qu’elles la connaissent… Quitter l’univers familier pour affronter l’inconnu est stressant.
Rester immobile, c’est le commencement de la mort. La vie, c’est le mouvement. Jusqu’à la fin de notre pèlerinage terrestre, nous devrons évoluer, apprendre, grandir.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, tu es mort pour moi, je veux vivre pour toi. Je ne resterai pas assis sans rien faire.
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