Quand la porte est fermée

L'un de mes enfants me disait dernièrement : “Papa, à présent je sais que tout ce que tu fais pour moi est pour mon bien”.

Savez-vous comment il est arrivé à cette conclusion ? Il a franchi une porte que je lui avais interdit d’ouvrir ; en d'autres termes, il m'a désobéi et le résultat c'est qu'il en a tiré une très mauvaise expérience.

Il y a certainement plus de joie dans votre cœur devant une porte qui s'ouvre que devant celle qui reste fermée ! Pourtant, lorsque Dieu ferme une porte devant vous, ce n'est pas par simple plaisir ou dans le but de vous décourager ; bien au contraire, c'est souvent pour vous préserver de quelque chose qui aurait pu vous nuire.

Malgré de bonnes dispositions, Paul et Silas, se sont vus refuser l'accès en Bithynie par Dieu lui-même. Toutefois, ils ne sont pas restés à s’apitoyer sur leur sort, mais ils ont plutôt poursuivi leur route en répandant l’Evangile partout où Dieu leur ouvrait les portes.

Quelle attitude avez-vous lorsqu'une porte reste fermée devant vous ? Vivez-vous cela comme un échec, comme quelque chose d’anormal ? Ou acceptez-vous pleinement la volonté de Dieu ?

Certaines personnes n'acceptent pas que les portes leur soient fermées, alors elles les défoncent à coup de bulldozers. Une fois leur objectif atteint, le temps qui passe leur permet de réaliser leur erreur. Et le mot “regret” prend tout son sens : “Mais, pourquoi n'ai-je pas laissé cette porte fermée... ?”

Comprenez bien que Dieu travaille avec vous et non contre vous. Il vous précèdera dans tout ce que vous entreprenez, verrouillera les mauvais accès et ouvrira les bons. Le but étant de vous voir épanoui, heureux et marchant dans sa pleine volonté.

Une prière pour aujourd'hui

Père, conduis-moi dans ta vérité et que tes choix soient les miens. Au nom de Jésus.