La vie sans Dieu
Lors de la dédicace du Temple, la présence de Dieu était tellement sensible que les sacrificateurs "ne purent pas y rester". Tout semblait parfait. La nation était en paix. Les frontières étaient sûres et le peuple vivait dans l’abondance. Après plusieurs jours de festivités, "ils s’en allèrent dans leurs tentes… le cœur content". Ils avaient toutes les raisons de se réjouir. Dieu était au milieu d’eux (1 Rois 8).
Cependant, trois cents ans plus tard, tout avait changé. Le royaume du Nord avait été rayé de la carte. Puis les Babyloniens s’étaient emparés du royaume du Sud, Juda. Jérusalem avait été incendiée, ses murailles étaient détruites et ses habitants déportés. Que s’était-il passé ?
La réponse se trouve dans ce dernier chapitre de 2 Rois. À part les références à "la maison de l’Éternel", il n’est plus fait mention de Dieu. Il ne faisait plus partie de leur vie.
Peu à peu, les Israélites avaient oublié Dieu et sa Parole. Ils avaient rejeté ses commandements. À chaque génération, ils se laissaient un peu plus contaminer par les nations environnantes, allant jusqu’à adopter leurs dieux. Le résultat fut la peur et le chaos, le désordre et la défaite.
Avec quelle facilité nous pouvons ressembler à ces Israélites ! Vivre dans le compromis. Nous laisser attirer par la réussite et la puissance du monde. Oublier la parole de Dieu.
Aujourd’hui, Dieu nous place devant un choix. Si nous lui obéissons, le servons, consacrons nos vies à son royaume, il nous propose le type de bénédictions qu’il avait accordées à Israël au temps de Salomon. Mais si nous l’oublions, si nous nous détournons de lui, rejetons ses voies, désobéissons à sa Parole et suivons le monde, nous découvrirons ce que peut être la vie sans lui.
Que l’expérience des Israélites vous serve de leçon. Mettez Dieu au centre de votre vie et gardez-le à cette place.
Une prière pour aujourd'hui
Père, tu es plus important pour moi que n’importe quoi d’autre au monde. Je veux chercher ton royaume en priorité. Je te consacre ma vie. Au nom de Jésus. Amen.
Nicolas Panza
Abramo Tricoire